La seconde est plus délicate, plus fine que la première. Elle utilise deux instruments spécialement conçus pour extraire le canal déférent à travers un orifice minuscule au milieu du scrotum. Contrairement à la vasectomie classique, la technique sans bistouri ne requiert aucun point de suture. Le risque de complications (douleur postopératoire, hématome, infection, etc.) est ainsi réduit de manière significative et la récupération est plus rapide.
Quelle était la technique « la plus ancienne » et quel est l’avantage de la technique « sans bistouri et sans aiguille » ? Avec l’ancienne technique, il fallait utiliser un bistouri ou une lame pour inciser la peau et toutes les couches de tissu afin d’atteindre le canal déférent, à savoir le conduit qui transporte les spermatozoïdes. Des vaisseaux sanguins étaient donc incisés. Avec la technique sans bistouri, nous réalisons une petite incision et nous l’étirons suffisamment pour extraire le canal déférent et le bloquer. Les vaisseaux sanguins sont ainsi écartés d’un côté sans être coupés. Avec cette technique, le saignement est donc moins important, puisqu’il diminue d’environ 90 %. Il faut garder à l’esprit que le saignement constitue la principale complication douloureuse de la vasectomie. L’anesthésie sans aiguille (Madajet) utilise la pression de l’air pour pousser la solution anesthésique à travers la peau de manière rapide et simple. Plutôt que de ressentir une piqûre, vous avez l’impression qu’un petit élastique claque contre votre peau. Cette méthode permet d’anesthésier la région de façon rapide (quelques secondes) et plus intense (plus profonde). En raison de la plus grande efficacité de l’anesthésie, certains hommes ne ressentent absolument rien pendant l’intervention et d’autres n’éprouvent que de légers tiraillements ou une sensation de pression.
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